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Aneo est une agence conseil en transformation qui vous accompagne tout au long de la vie de vos projets sur des problématiques de :
Le + d’Aneo : le conseil sans frontière !
Notre richesse, c’est de vous proposer des équipes pluridisciplinaires, chaque membre avec une approche, une expérience et une sensibilité différente : coach agile, formateur soft skills, Data Scientist designer, Architecte etc. On mise sur la complémentarité des disciplines pour vous apporter la meilleure réponse !
Depuis 2015, Aneo est une organisation plate à gouvernance plate. Aplatir la hiérarchie, supprimer les silos, instaurer des bonus collectifs, ce nouveau modèle d’organisation avec comme objectif: apporter plus de valeur à l’entreprise, aux collaborateurs et aux clients.
Le + d’Aneo : l’inattendu !
La sérendipité, c’est « le don de faire par hasard des découvertes fructueuses ». Chez Aneo, nous croyons fermement que les meilleures solutions sont parfois les plus inattendues. Ne rien s’interdire, expérimenter, oser s’entourer de profils atypiques et avoir une obsession : apporter la juste valeur.
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Lena est une jeune femme vivant à Santiago et travaillant en tant que responsable des relations externes dans une startup à impact chilienne nommée Lemu.
Lemu est une marketplace destinée à mettre en relation des donateurs avec des projets de conservation et de restauration de sites naturels à travers le monde.
Grâce à des données géospatiales et à une intelligence artificielle éthique, le tout rassemblé au sein d’une application mobile, les créateurs souhaitent aider à trouver des fonds pour protéger la biosphère terrestre.
Malgré le fait que ce soit l’un des pays les plus développés d’Amérique Latine, Lena estime que globalement la population chilienne ne se sent pas encore assez concernée par la crise climatique.
Les chiliens vivant à Santiago peuvent avoir un schéma de consommation parfois calqué sur le modèle américain : ils dépensent plus que ce qu’ils épargnent, ils passent un temps considérable dans les centres commerciaux, ils mangent beaucoup de viande, etc. Leurs revenus assez bas ne leur permettent pas forcément de consommer autant que les états-uniens ou les européens, toutefois inconsciemment cela reste un moyen pour eux de montrer à quelle classe sociale ils appartiennent.
Le Chili fait également actuellement face à de nombreux challenges tant bien au niveau social qu’économique. Après de violents soulèvements de population en 2019 suite à l’augmentation du coût de la vie, le peuple est entrain de voter une toute nouvelle constitution portant notamment à réduire les écarts sociaux. Le réchauffement climatique n’est donc pas toujours au cœur des discussions.
De plus, le pays a de nombreuses ressources naturelles sur laquelle elle base une partie de son économie. Le Chili dépend effectivement beaucoup de son activité minière : c’est l’un des principaux producteurs de cuivre et de lithium. Cependant, l’extraction de ces ressources peut parfois être à l’origine de nombreuses controverses car cela peut fragiliser la biodiversité locale.
L’économie chilienne dépend aussi beaucoup du tourisme. Du fait de l’amplitude du territoire du nord au sud, la diversité de paysages attire un grand nombre de touristes appréciant les nombreux sites naturels. Toutefois, Lena observe que cette nature n’est pas vraiment valorisée et est même souvent souillée par ses visiteurs.
Grâce à son poste chez Lemu, Lena a remarqué tout d’abord que le Chili est une référence en termes de préservation de ses parcs nationaux. Des fonds de conservation ont d’ailleurs récemment été débloqués à cet effet.
Elle observe aussi que de plus en plus d’entreprises sont sensibilisées à la cause climatique avec l’émergence de nombreux acteurs locaux eco-friendly proposant des solutions plus durables pour nos produits du quotidien que ce soit dans l’industrie de la mode ou alimentaire. Le Chili est en effet l’un des rares pays sud-américains à proposer des menus végétariens et vegans dans ses restaurants, ou bien même du vin biologique et des produits issus de l’agriculture régénératrice.
Selon Lena, un chemin est pris même s’il reste beaucoup à faire. Elle tient tout de même à souligner que le Chili prend beaucoup plus d’initiatives que ses voisins et que cela se veut encourageant pour la suite.
Lena se veut pessimiste quant à notre futur quand elle pense à comment certaines personnes résonnent encore aujourd’hui. Les humains sont, selon elle, trop auto-centrés et ne réfléchissent qu’à leur intérêt sur le court-terme, sans réellement comprendre leur impact sur le long-terme. Ils considèrent que la planète leur appartient et qu’ils sont l’espèce la plus importante sur Terre. Beaucoup ne se sentent pas concernés par le réchauffement climatique tant que ça ne les touche pas directement et viennent même à penser que la cause écologique est un problème de riche.
« Il faut arrêter de penser qu’on est au-dessus de tout ça. On fait parti de l’environnement et on devrait en prendre soin. Si les humains viennent à disparaître, la planète, elle, continuera toujours d’exister.«
Changer ses habitudes peut prendre du temps et demander beaucoup d’efforts, c’est pour cela qu’il faut selon elle penser davantage sur le long-terme. Il est nécessaire de remettre l’environnement et l’humain au cœur des stratégies d’entreprises et gouvernementales et soutenir par exemple les initiatives citoyennes et locales ou les business basés sur une chaîne de valeur durable. Les entreprises devraient également fournir des efforts pour proposer des solutions utilisables par le commun des mortels. En effet, même les personnes ayant des petits revenus devraient pouvoir prendre action.
Selon elle, il peut être intéressant de ne plus considérer la RSE comme un département ou un ministère à part et de l’insérer dans les différentes branches pour travailler conjointement. Elle incite les gouvernements et entreprises à ne plus voir cela comme une restriction mais plutôt comme une opportunité de créer plus de valeur, si ce n’est pas aujourd’hui alors dans le futur.
« Nous n’avons plus vraiment le temps de financer des projets qui ne résultent pas. Tel un cercle vertueux, il faut investir aujourd’hui dans des projets à impact positif pour protéger notre futur. Ne pas prendre action maintenant nous coûtera plus cher plus tard. »
Pour découvrir le projet, c’est juste ici : Partnearth, le tour du monde du rapport au vivant