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Et si l’IA avait été inventée il y a 400 ans ?

Un des éléments qui différencie l’Homme du reste du monde animal réside dans son effort constant pour améliorer ses conditions de vie. Depuis la découverte du feu, il a œuvré pour produire plus ou mieux.

 

« Mieux » diffère naturellement selon les cultures et les croyances. Cela englobe des aspects pratiques, moraux, éthiques ou encore spirituels.

Ainsi, dans l’Antiquité, l’utilisation des animaux, des machines ou même des esclaves avait-elle pour premier but d’améliorer les rendements de l’agriculture, la qualité et les rendements de la manufacture ou plus simplement de permettre à certaines catégories de population de vivre mieux. Dans l’imaginaire collectif, ce n’est qu’à partir de la fin du moyen-âge, au moment où elle aurait permis de remplacer l’esclavage (ou le servage) que cette mécanisation aurait eu un impact social et sociétal. Et pourtant, l’on s’émerveille encore des constructions antiques. Persépolis, les Pyramides, le Forum, le Parthénon ou plus proche de nous, le pont du Gard. On sait aujourd’hui que les civilisations antiques n’auraient pu se répandre autant sans apporter et diffuser de progrès techniques1. Les plus notables concernent le transport et l’énergie. Le premier grâce aux routes et à la navigation. La seconde grâce aux moulins à eau.
[1 : Le lecteur intéressé pourra se reporter aux ouvrages de Jean-Pierre Brun pour approfondir ce sujet.]

Depuis l’Antiquité, l’humanité œuvre ainsi à rendre certaines activités moins fatigantes. En premier lieu, cela concerne les tâches physiques : les animaux pour labourer et transporter, la machine à vapeur, le métier à tisser, les moyens de transports ou les robots qui ont remplacé nombre d’ouvriers dans les usines. Néanmoins, y parviendrions-nous aussi bien sans déléguer une partie de nos décisions ? Le chien du berger, s’assure que le troupeau ne s’éparpille pas. Le pilote automatique assure une grande part des trajets. L’ABS et l’ESP prennent le contrôle des freins de nos voitures.

Comment qualifier un animal ou une machine à qui nous déléguons une part de nos décisions ? Cette qualification est probablement variable dans le temps…

Prenons l’exemple de la « pascaline », la première machine à calculer présentée par Pascal en 1645. Additions et soustractions s’effectuaient en affichant les chiffres sur des cadrans avant de tourner une manivelle. Elle a été conçue pour simplifier la tâche de son père comptable qui venait d’être nommé intendant de Haute Normandie². Elle pouvait être utilisé autant par le savant que par celui qui ne sait pas calculer.
[² : L’intendant d’une région était un haut fonctionnaire de l’ancien régime, correspondant plus ou moins à nos préfets.]

Il ne pouvait alors imaginer les prouesses qui seraient rendues possibles par ces machines à calculer modernes que sont nos téléphones, nos GPS ou les ordinateurs qui traitent nos différents impôts. Ce qui nous parait aujourd’hui évident ne l’est que depuis quelques années. Dans les années 1970, la NASA faisait appel à des génies pour effectuer des calculs de trajectoire comme nous le rappelle le film « Les figures de l’ombre ». Aujourd’hui, ils seraient aisément effectués sur une calculatrice de lycéen.

Il nous semblerait absurde aujourd’hui de qualifier une calculatrice de système intelligent. Parler même d’imitation de l’intelligence nous semblerait exagéré. Pourtant, comment qualifier l’animal qui maîtriserait l’addition et la soustraction ? La calculatrice est pour nous un simple objet et l’intelligence ne provient que de son utilisateur. Les opérations mathématiques qui n’étaient accessibles qu’au plus savants sont aujourd’hui accessibles à tous, la plupart ne sachant même pas comment ces opérations sont faites. L’élève de Mathématiques Spéciales ne sait plus. Il ne peut plus calculer la racine carrée de 5 sans calculatrice. Ces opérations savantes ne sont plus que successions de touches correspondant à des opérations mécaniques de l’esprit. On pose une division. On applique l’algorithme d’Euclide. On continue jusqu’à avoir assez de chiffres. C’est mécanique. C’était savant. Il fallait savoir poser la division. Il fallait connaître l’algorithme d’Euclide. Il fallait savoir l’appliquer. C’est désormais inutile. Ce savoir de quelques-uns permet aujourd’hui les actions de tous.

Il n’est aujourd’hui pas un usage de ce que les gens appellent « Intelligence Artificielle » qui ne réponde à ce principe : simplifier l’usage pour donner à l’ignorant les capacités du savant. Ou du moins en donner l’illusion. C’est ce que l’on appelle l’intelligence artificielle « faible » et l’on peut dire que la pascaline est probablement l’une des plus anciennes intelligence artificielle qui soit. Il y a près de 400 ans, elle fut la première machine à battre l’Homme aux jeux de l’addition et de la soustraction.

Crédit : Wilfried KIRSCHENMANN

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