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Aneo est une agence conseil en transformation qui vous accompagne tout au long de la vie de vos projets sur des problématiques de :
Le + d’Aneo : le conseil sans frontière !
Notre richesse, c’est de vous proposer des équipes pluridisciplinaires, chaque membre avec une approche, une expérience et une sensibilité différente : coach agile, formateur soft skills, Data Scientist designer, Architecte etc. On mise sur la complémentarité des disciplines pour vous apporter la meilleure réponse !
Depuis 2015, Aneo est une organisation plate à gouvernance plate. Aplatir la hiérarchie, supprimer les silos, instaurer des bonus collectifs, ce nouveau modèle d’organisation avec comme objectif: apporter plus de valeur à l’entreprise, aux collaborateurs et aux clients.
Le + d’Aneo : l’inattendu !
La sérendipité, c’est « le don de faire par hasard des découvertes fructueuses ». Chez Aneo, nous croyons fermement que les meilleures solutions sont parfois les plus inattendues. Ne rien s’interdire, expérimenter, oser s’entourer de profils atypiques et avoir une obsession : apporter la juste valeur.
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Javier est producteur de café depuis 1952. Il possède aujourd’hui une exploitation nommée « Finca Temática La Divisa » dans la région de Quindio en Colombie où il produit du café d’origine de qualité supérieure. La Colombie est l’un des principaux producteurs de café au monde, mais la production est menacée par le réchauffement climatique.
Sa ferme a été accréditée par l’autorité environnementale régionale pour sa bonne conduite en termes d’agriculture responsable. Il pratique en effet la permaculture dont le principe est de concevoir des lieux de vie circulaires où tous les micro-écosystèmes locaux contribuent à l’équilibre de son exploitation. Il reçoit d’ailleurs souvent des excursions scolaires ainsi que des chercheurs en biologie venant étudier ces procédés et leurs effets vertueux sur son terrain.
Son épouse et lui ont également acquis de bons réflexes tels que recycler leurs déchets ou utiliser la matière organique issue de leur compost pour créer de l’engrais naturel. De plus, une grande partie de ce qu’ils consomment provient du circuit court car Javier est aussi éleveur de vaches laitières et cultive plusieurs variétés de fruits et légumes.
Du haut de ses 71 ans, Javier a développé avec le temps une philosophie de vie bien établie. Il aborde une vie sans artifices, basée sur le minimalisme et l’autosuffisance. Il sait se recentrer sur l’essentiel et se satisfaire de peu. Sa routine alimentaire est saine, il ne consomme que des produits naturels et limite sa consommation d’alcool. Il est reconnaissant pour le quotidien qu’il mène et pour ce qu’il possède.
Il trouve son équilibre dans la nature et dans sa ferme, accompagné de son épouse mais aussi de leurs sept chiens. Ce n’est que de cette façon qu’il maintient une bonne santé mentale, et par conséquent physique :
« J’ai besoin d’être au contact de la nature pour me sentir bien. Si je passe quelques jours en ville, je ressens beaucoup de stress et quand la santé mentale ne va pas alors on somatise et le corps ne va pas bien non plus. Dans ces moments-là, je ressens le besoin de me retirer dans la nature pour me ressourcer. »
Javier adore tout ce que la nature peut offrir, il trouve que notre planète est magnifique et milite avec ferveur pour sa préservation. Malheureusement, en tant qu’agriculteur, il a déjà pu observer de nombreuses conséquences du réchauffement climatique. Auparavant, il était par exemple possible de cultiver le café à 1200 mètres d’altitude. Aujourd’hui, les producteurs sont obligés de monter jusqu’à 1500 mètres pour obtenir la température adéquate au bon rendement des plantations. Il en va de même pour le soleil, ingrédient essentiel au développement de toute exploitation, qui laisse souvent sa place à de plus fréquents épisodes de pluie ces dernières années.
Selon lui, nous vivons dans une époque charnière où l’inaction climatique fait écho à l’inlassable désir des Hommes pour l’argent et le pouvoir. Javier estime que le Monde est corrompu par ces deux facteurs, que les humains ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont. Cette quête dérisoire éloignerait beaucoup de personnes de leur rapport à l’environnement et au vivant. Cela serait donc un des principaux freins à la prise de conscience écologique et au changement des comportements.
Pour Javier, la solution réside dans l’éducation dès le plus jeune âge. Il se revoit enfant, avec ses 7 frères et sœurs, à passer ses journées dans la nature. Ses parents, déjà producteurs de café, lui ont en effet transmis le plaisir d’être au contact du vivant et de le traiter avec respect. Sans l’éducation communiquée par ses parents, il n’aurait certainement pas développé les valeurs et le style de vie qu’il prône aujourd’hui.
Que ce soit au sein des foyers ou du système scolaire, il est évident pour lui que l’éducation peut servir d’outil pour influencer positivement les générations futures et qu’il s’agit d’un des piliers de la sensibilisation à la cause écologique. Adopter les bons gestes dès l’enfance aiderait à les ancrer dans les mœurs sur le long terme.
Javier se veut pessimiste en voyant le comportement actuel des milléniaux, parfois très autocentrés, avec la perte de certaines valeurs telles que le respect des anciens. Il voit malgré tout une lueur d’espoir en observant les consciences de certaines régions du Monde s’élever comme par exemple en Europe.
Pour découvrir le projet, c’est juste ici : Partnearth, le tour du monde du rapport au vivant